Depuis la fin des années 1970 l’importance de la photographie argentique diminue dans le domaine de la recherche astronomique. On lui préfère peu à peu les capteurs DTC (Dispositifs à Transfert de Charge). Ce type de capteur est à l’origine de la photographie numérique. Dès la fin des années 1970 il présente un avantage sur la photographie argentique : il peut capter des lumières beaucoup plus faibles. Les images n’ont pas besoin d’être tirées sur papier pour être étudiées ou agrandies, il y a donc pas de perte d’information.
De plus, l’apparition au XXe siècle des radiotélescopes et de la radioastronomie conduit à de nouvelles mesures sur les corps célestes. L’analyse spectroscopique des émissions atomiques et de leurs différents isotopes lors des sauts quantiques devient possible. Un saut quantique est un changement qui se produit dans l’atome même, au niveau des électrons. Ils sont à l’origine des émissions électromagnétiques, dont la lumière. Les changements d’état des atomes deviennent identifiables, faisant entrer l’astronomie dans une nouvelle ère.