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Arbres magiques et mystères de la forêt

L’arbre comme espace imaginaire

Maggie TAYLOR est une pionnières du photomontage numérique. Dès les années 1990 elle a adopté le numérique et joué des possibilités de Photoshop. Son univers créatif se caractérise par son goût pour le surréalisme et le surnaturel. Elle puise son inspiration dans les contes d’Hans Christian ANDERSEN, de Lewis CARROLL et de Charles PERRAULT. Cette réappropriation des contes et légendes n’est pas sans rappeler le travail d’un autre américain : Walt DISNEY. L’univers de Maggie TAYLOR est plus inquiétant que celui du célèbre réalisateur, jouant aussi sur l’absurde et le sentiment de solitude, thématiques que l’on peut rapprocher de celles de René MAGRITTE.

Maggie TAYLOR, Into the woods.
Maggie TAYLOR, An Experience.

Maggie TAYLOR affectionne la couleur, les animaux et les personnages du XIXème siècle. Elle les fusionne et les dispose dans des paysages où arbres, barques et nuages deviennent les véhicules de l’imagination. Branches et racines semblent se ramifier de manière analogue à nos pensées. Le spectateur est alors entraîné vers des rêveries peuplées d’animaux fantastiques et de farfadets malicieux.

Maggie TAYLOR, That good night.

Chez Maggie TAYLOR dans That Good Night : l’arbre déraciné flotte en pleine nuit. On repère une balançoire qui peut symboliser l’idée de jeu et d’un imaginaire propre à l’enfance. Il s’agit d’une clef d’interprétation précieuse pour comprendre son travail. L’arbre est un espace de jeu, monter aux branches revient à accéder à un espace où le spectateur peut renouer avec le merveilleux. À cet égard la cime des arbres est semblable aux nuages, moyen d’évasion et de création où les enfants construisent leurs cabanes et inventent des personnages.

La peinture académique pour incarner l’esprit des bois

La série de photographies Dryades & Faunes puise dans la peinture classique européenne. Cássio VASCONCELLOS a réalisé des photomontages en associant des paysages de la forêt tropicale de sa série "A Picturesque Voyage through Brazil" avec des nus académiques du XIXème siècle. Il va chercher dans les collections des plus grands musées du monde (MoMA, Musée d’Orsay, Musée des Beaux-Arts de Rio de Janeiro...) ainsi qu’au sein de collections d’art privées. Par l’intermédiaire de ces photomontages Cássio VASCONCELLOS personnifie bois et cours d’eaux et se réapproprie un patrimoine pictural tout en lui rendant hommage.

Cássio Vasconcellos, Dryads #13, 2019-2020.
William-Adolphe BOUGUEREAU, Élégie, 1899.

Les arbres de vie de Jerry UELSMANN

Dans les photographies de Jerry UELSMANN, les racines jouent un rôle de premier plan. La maison ou le nid, symboles de foyer, de naissances, de vie, dépendent toujours des racines. Ces dernières fouillent le sol pour y tirer leur subsistance. Or, le sous-sol est traditionnellement associé au royaume des morts. De nombreuses civilisations, dont la nôtre, enterre leurs morts. En donnant ce rôle primordial aux racines, Jerry UELSMANN souligne l’idée de cycle de la vie et d’interdépendance entre le mort et le vivant.

Jerry UELSMANN, Floating Tree, 1969.
The Garden Game

The Garden Game

Maggie TAYLOR - 2013
Golden Hour

Golden Hour

Maggie TAYLOR - 2019
Is that a chair ?

Is that a chair ?

Maggie TAYLOR - 2017
Fauns #4

Fauns #4

Cássio VASCONCELLOS - 2019-2020
Dryads #17

Dryads #17

Cássio VASCONCELLOS - 2019-2020
Dryads #2

Dryads #2

Cássio VASCONCELLOS - 2019-2020
Untitled, 1982

Untitled, 1982

Jerry UELSMANN - 1982
Untitled, 1983

Untitled, 1983

Jerry UELSMANN - 1983
Journey into night

Journey into night

Jerry UELSMANN - 2006